Pascal Guilbault, du service Vigne et Vin de la chambre d’agriculture de Gironde (1), revient sur les fondamentaux de la maîtrise du rendement en viticulture : d’abord poser le bon diagnostic, tenir compte des nombreux facteurs qui l’influent, et utiliser les outils à disposition pour prendre les bonnes décisions.
“En l’absence de diagnostic, un apport d’engrais azoté et potassique, dans l’objectif d’augmenter le rendement, peut avoir des effets contre-productifs”, introduit Pascal Guilbault. En effet, si, par exemple, le mauvais rendement est lié à un problème d’asphyxie racinaire, apporter de l’azote ne produira aucun effet. Ou bien, si le souci vient d’une carence magnésienne, apporter de la potasse augmentera encore plus cette carence, (à cause de l’antagonisme entre potasse et magnésie) et le rendement diminuera encore plus.
Un panel de facteurs influents
“Trois leviers principaux pilotent la physiologie de la vigne : le carbone, l’eau et l’azote”, rappelle Pascal Guilbault. Mais de nombreux facteurs influent aussi sur le rendement : la densité de plantation, le matériel végétal et l’âge des vignes, l’enherbement, la fertilisation, les caractéristiques du sol, les maladies, la taille… “
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Frédérique Rose
(1) Responsable du département “Expérimentation-diffusion” qui met en œuvre, suit et synthétise les expérimentations viticoles et œnologiques.
Lire l’intégralité de cet article dans Biofil 106 (juillet-août 2016).