Un expert européen met en évidence les régions d’Europe, elles sont 51, à refuser les OGM.
Au niveau politique, les États membres pourraient être responsables de l’application des règles sur les OGM, prévenait l’expert dans Revue du marché commun et de l’Union européenne-avril (Le Monde-10/06/10) confirme que l’Union européenne veut multiplier les autorisations de plantes transgéniques tout en laissant aux États la liberté de les interdire). L’auteur mentionne des régions voulant s’affranchir du soja transgénique. Celles-ci trouvent injuste de supporter des coûts supplémentaires pour une situation qui ne dépend pas d’elles. En effet, les producteurs non OGM ne peuvent pas forcément répercuter le coût supplémentaire sur le consommateur. L’IGP veau de Ségala mettant en avant le non OGM génère un surcoût de 13 euros par veau qui n’est pas récupéré à la vente. A l’inverse, les 1017 agriculteurs du Bade Wurtemberg qui refusent les OGM et élèvent une ancienne race de porcs vendent 25 % plus cher que le marché. L’association qui contrôle toute la filière et sa marque, reconnue en terme de qualité, est un succès.
Notre revue de presse se veut un éclairage utile sur ce qui se dit sur la profession, en bien ou en mal, mais ne représente pas nécessairement l’opinion de la rédaction de Biofil sur les sujets traités.
Guy Laluc
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