Selon Capital-mai, “la démocratisation du bio est la priorité d’Auchan qui, grâce à ses 1500 producteurs, est devenu le premier distributeur de viande bovine bio”.
Et si le distributeur a aujourd’hui une large gamme de 90 produits frais bio, il a aussi fait baisser le prix de vente moyen des fruits et légumes bio de 14,9 % en 2009. Toujours d’après le magazine, qui relaie les propos du représentant des syndicats des fabricants de marques distributeurs, les marges nettes moyennes sont de 25 % alors qu’elles sont de 40 % sur les marques propres des fabricants en bio.
Indiquant qu’Auchan se pose en militant du bio pas cher avec son opération 50 produits bio à moins de 1 euro, Lsa-20/05/10 note que le distributeur espère compenser la baisse de rentabilité ainsi occasionnée par une progression des ventes…
Deux chercheurs de l’Inra ont dépouillé une centaine d’articles scientifiques publiés depuis 2003 pour en conclure que les produits bio ne seraient pas meilleurs pour la santé que les aliments ordinaires, semble se féliciter Le Figaro-21/05/10. De son côté, Que Choisir-juin se penche sur la qualité des aliments bio, et établit que leur supériorité ne saute pas aux yeux, tests à l’appui. Côté nutrition des produits, “les bio font parfois mieux mais parfois seulement jeu égal avec les conventionnels”, assure le mensuel.
Notre revue de presse se veut un éclairage utile sur ce qui se dit sur la profession, en bien ou en mal, mais ne représente pas nécessairement l’opinion de la rédaction de Biofil sur les sujets traités.
Guy Laluc
Retrouvez l'intégralité de l'article dans Biofil n°71