Des fruits rouges serbes, des concombres égyptiens, des pommes ou du blé argentins “eux aussi bourrés de pesticides”, il y a “de quoi s’interroger sur la qualité réelle du bio importé ”, lance L’Expansion-novembre.
En fait, strict sur le papier, le contrôle des produits achetés hors de l’UE “est en réalité loin d’être fiable à 100 %”. “L’autre problème du contrôle, c’est que l’on ne trouve que ce que l’on cherche”, ajoute la revue à l’instar d’Ecocert qui n’a jamais pensé à chercher de la mélamine dans du soja bio chinois. Quant aux aliments bio provenant de l’UE, ils ne sont pas non plus au dessus de tout soupçon, suggère la revue citant les épinards ou melons italiens “chargés de pesticides” ou des graines de lin OGM roumaines… Les fruits et légumes d’Espagne sont quelque peu dans le collimateur tandis que les céréales bio roumaines appellent de la vigilance. Ecocert assure ne pas certifier de céréaliers roumains et, ajoute le magazine, “ce qui n’empêche pas ce pays de vendre ses céréales bio à des Italiens, qui les réexportent en Europe : leurs certificateurs semblent moins regardants”.
Les aliments pour les animaux posent également question. Ainsi des œufs enrichis à la dioxine ont été récemment retirés du marché car les poules avaient mangé du maïs ukrainien impropre à la consommation. Finalement, la meilleure des sécurités est d’acheter des matières premières locales. Ainsi, Bjorg pour ses boissons au soja préfère acheter son soja dans le Sud- Ouest plutôt qu’en Chine ou au Brésil…
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