Dans les Cahiers français d’avril 2010, l’universitaire Jean-Paul Charvet se penche sur les nouveaux modèles. L’agriculture actuelle n’est pas tenable avec ses atteintes à l’environnement, nous dit-il.
De son côté, l’ agriculture bio présente, selon lui, des inconvénients : d’une part, en raison de la présence de mycotoxines ; d’autre part, elle ne peut nourrir le monde car ses rendements sont inférieurs de 30 à 40 % à ceux de l’agriculture conventionnelle. La vérité se situe entre les deux types d’agriculture, note l’auteur. Surtout, celui-ci soutient que ce n’est pas seulement l’agriculture qui doit évoluer vers davantage de durabilité. “Tous les segments des chaînes agroalimentaires seront également appelés à se transformer, depuis leur aval (les habitudes de consommation alimentaire et les conditions de transformation et de distribution des denrées alimentaires) jusqu’à leur amont (la fourniture d’intrants à la production agricole).”