La période de conversion varie selon les productions. Pendant cette phase, les produits ne peuvent être commercialisés sous la mention bio. Cette transition a pour objectif d’assainir le système de production de polluants éventuels. Pourtant, il est possible, dans certains cas, de réduire cette durée.
La conversion peut démarrer au moment où les pratiques deviennent rigoureusement conformes aux règles de productions biologiques. Au préalable, il faut effectuer un engagement auprès d’un organisme certifi - cateur et notifi er l’activité biologique auprès de l’Agence Bio. Un producteur déjà engagé doit impérativement déclarer par écrit la conversion d’une nouvelle parcelle à son organisme de certifi cation pour que la date de conversion puisse être retenue. Ces deux démarches sont nécessaires pour monter un dossier de demande d’aide à la conversion en bio auprès de la DDAF, dans un délai inférieur à 1 an après le début de la conversion.
Il existe deux dispositifs d’accompagnement des exploitations engagées dans une démarche d’agriculture biologique : la Cab (conversion à l’agriculture biologique) et la Mab (maintien à l’agriculture biologique). Ces deux dispositifs sont cumulables sur une même exploitation mais pour des parcelles distinctes. Pour le cas spécifique des prairies, la Cab ou Mab est attribuée si la conversion du troupeau est simultanée et si le chargement est au minimum de 0,2 UGB/ha.
La conversion en productions animales se raisonne en “unité de production”, c’est-à-dire : élevage + pâturages et/ou cultures utilisées pour l’alimentation des animaux.
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