Capital à cultiver

Le 17/04/2013 à 9:08 par La rédaction
Table ronde au forum de Pont-du-Gard avec, de gauche à droite : Bernard Kimmel (Arcadie), Vincent Champenois (Bio Guarrigue Méditerranée), Denis Chaud (Sicarappam), Laurence Arnod (Bio Partenaire) et Michel Krausz (Cpparm et Cihef).
Table ronde au forum de Pont-du-Gard avec, de gauche à droite : Bernard Kimmel (Arcadie), Vincent Champenois (Bio Guarrigue Méditerranée), Denis
Chaud (Sicarappam), Laurence Arnod (Bio Partenaire) et Michel Krausz (Cpparm et Cihef).

Mettre en relation acheteurs et producteurs, de manière équilibrée : tel est l’enjeu de la filière longue PPAM qui émerge en Languedoc-Roussillon. Ce projet illustre à la fois les difficultés de la relocalisation, les besoins parfois contradictoires des acteurs, mais aussi le dynamisme de la profession.

 “Les demandes viennent de tous les coins de France”, assure Pierre-Yves Mathonnet, conseiller spécialisé PPAM bio à la chambre d’agriculture de Rhône-Alpes. C’est vers lui que converge une bonne partie de ceux qui cherchent des informations sur la filière PPAM, qui ont un projet d’installation, ou qui, déjà installés, cherchent des voies de diversification. “Un grand nombre de projets concerne plutôt les circuits courts, sur des petites surfaces, poursuit le conseiller. C’est un peu normal, vu le problème de l’accès au foncier…” En vente directe, les installations en PPAM bio ont un avenir, “avec des produits innovants, à haute valeur ajoutée, ajoute-t-il. Mais c’est plutôt du côté des circuits longs qu’il y a réellement des manques, avec de la demande sur les marchés de gros”.

 Une filière naissante en Languedoc-Roussillon

En écho à cet intérêt des producteurs pour les PPAM, les acheteurs affirment avoir besoin de matière première bio et locale, que ce soit en plantes fraîches, séchées, ou bien destinées à la distillation, à la cosmétique, à la parfumerie, à l’industrie pharmaceutique… C’est ce qu’a montré le forum professionnel organisé par le Cpparm à Pont-du-Gard, le 6 décembre 2012.  (...)

Retrouvez l'intégralité de cet article en lisant Biofil n° 87.