Pour répondre à la forte demande en viande de porc bio, la filière porcine des régions Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin s’organise pour partir à l’assaut des marchés. Plusieurs opérateurs allient leurs forces, dans le cadre du projet Avenir Bio de l’Agence Bio, soutenu par 1,2 millions d’euros. L’objectif : 22 000 porcs abattus en 2012.
Face au déficit du marché, et aux importations de jambon d’outre-Rhin, les filières françaises se mobilisent. Les forces vives se sont regroupées autour de Bio Centre et d’Auvergne Biologique, afin de lancer une opération d’envergure en associant tous les opérateurs de cette zone qui s’étend sur quatre régions, le Centre, la Bourgogne, le Limousin et l’Auvergne. Les opérateurs, plutôt éparpillés, coopératives de producteurs, abattoirs et transformateurs collaborent ainsi pour renforcer cette filière très porteuse. “Le constat est que la production répond difficilement aux besoins car on manque d’outils adaptés, malgré notre implication en bio qui date de 1999”, exprime Jean Philip, directeur délégué d’Orléans Viandes-Tradival, porteur du projet. Second opérateur national en porc bio, l’abattoir découpe et transforme, pour les marchés de la GMS, des salaisonniers et de la restauration hors domicile. “Notre volonté commerciale est de doubler nos volumes crus et cuits d’ici 2012, sous notre marque et en Marque distributeur tout en veillant à l’équilibre matière.”
Christine Rivry-Fournier
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