Avec 13 % d’augmentation des surfaces entre 2010 et 2011, les légumes frais bio connaissent une croissance plutôt limitée – cela semble se confirmer en 2012.
La Bretagne demeure la première région de production avec 3 027 ha de légumes frais fin 2011, soit 21 % des surfaces nationales. Les choux-fleurs et choux en occupent 30 %. Mickaël Despeghel, chargé d’études pour l’observatoire régional à la Frab (1), note que “les conversions continuent en 2012, même si c’est plus doucement”. La filière légumes bretonne attire toujours, semble-t-il, de nouvelles recrues ; en 2011, on comptait 59 nouvelles fermes, dont quelques conversions seulement. Autant, à peu de choses près, que les deux années précédentes, soit une bonne stabilité, pendant que les conversions de la filière lait, par exemple, s’effondrent dans la région. Mickaël Despeghel rappelle que 50 % des fermes produisant en Bretagne des légumes comme production principale cultivent entre 1 et 4 ha, et 34 % plus de 4 ha. Soit des exploitations plus grandes que dans les autres régions. “Au niveau de ces surfaces moyennes, ça ne bougera pas trop en 2012”, estime-t-il.
Pour Marc Sire, coordinateur de l’APFLBB, “ça stagne cette année au niveau des conversions”. L’association, qui commercialise en gros/demi-gros, n’en a enregistré aucune en 2012. Les producteurs de la structure cultivent donc toujours 750 ha de plein champ et 10 ha sous abris. “Les aléas climatiques ont joué, ce qui donne des rendements catastrophiques en pomme de terre, des mauvaises récoltes en artichauts... Mais ça va repartir en 2013”, pense Marc Sire.
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