Semences potagères bio : les multiplicateurs témoignent, le défi en vaut la peine

Le 21/03/2016 à 7:00 par La rédaction

Passion, ténacité, professionnalisme : voici trois qualités communes aux agriculteurs multiplicateurs de potagères sous contrats qui témoignent dans ce dossier. Pour tous, si la production de semences bio peut être une prise de risques chronophage, surtout en bisannuelles, le défi en vaut la peine.

En oignon, Augustin Decaens compte une centaine d’heures de désherbage manuel à l’hectare, voir plus. (crédit photo : C. Rivry-Fournier)
En oignon, Augustin Decaens compte une centaine d’heures de désherbage manuel à l’hectare, voir plus. (crédit photo : C. Rivry-Fournier)

Mon cœur de métier, c’est la multiplication de semences, le reste est accessoire », affirme Augustin Decaens. Pourtant, ce producteur de grandes cultures sur 170 hectares dans le nord de la Nièvre ne cultive “qu’une vingtaine d’hectares en potagères, mais qui réalise les deux tiers de mon chiffre d’affaires !”…
Producteur de plantes aromatiques et médicinales en Charente-Maritime, Didier Dorin est déjà équipé d’outils spécifiques notamment en séchage et battage. C’est pourquoi il s’est lancé dans la multiplication de semences potagères sous contrat, d’abord pour Brard Graines puis pour Bejo. “J’aime les défis, et je voulais diversifier mes cultures, en mutualisant mes installations et ma main-d’œuvre”, explique cet agriculteur bio, installé depuis 2009…
“Être multiplicateur de semences, c’est aimer le risque, mais ça peut en valoir la peine, même si on peut parfois perdre beaucoup”, résume Rémi Colombet. À Chabeuil dans la Drôme, ce producteur de grandes cultures sur 47 ha consacre 4 ha aux potagères porte-graines sous contrats pour Bigenheimer et Clause. Installé depuis trois ans, il succède à son père Henri, en bio depuis 2000, déjà multiplicateur…
Lire la suite de ces témoignages dans Biofil n°104 (mars-avril 2016).