Créateurs-obtenteurs de variétés ou non, les établissements semenciers, dans leur majorité, s’intéressent au marché bio en pleine croissance. Leurs gammes de semences potagères bio sont plus ou moins fournies. Ont-ils l’intention de les élargir, et de faire multiplier en bio leurs variétés phares ?
« Tant que les dérogations seront autorisées, la filière des semences bio ne décollera pas », entend-on dans les campagnes. Pourtant, les producteurs français disent privilégier les semences bio quand elles répondent à leurs besoins, comme le prouve l’enquête de l’Itab. Mais dans les catalogues, le choix en variétés non-traitées reste légion, surtout pour des variétés leader, les nouvelles génétiques ou les raretés.
Si certains semenciers - obtenteurs, comme Bejo, Vitalis, Gautier, Rijk Zwann…, distributeurs-multiplicateurs mixtes tels Graines Voltz, Ducrettet…, ou dédiés exclusivement à la bio, comme Germinance, Biaugerme, Essem’bio ou encore Agrosemens…- s’impliquent depuis longtemps, d’autres restent encore timides. Ce qui génère des milliers de dérogations (15 269 en 2014). Pourquoi ? ...
Lire la suite dans le Biofil n°104 (mars-avril 2016).