Promouvoir les légumes bio : le maraîchage va au plus court

Le 06/02/2011 à 9:08 par La Rédaction

Locavores, slow food, Amap… sont autant de mouvements innovants, reflets de l’évolution de la société. Via les marchés, la vente à la ferme et autres formules, ils valorisent le circuit court, tombé en discrédit ces dernières décennies. Ces nouvelles tendances de fond lui donnent une impulsion inédite dont profite le maraîchage bio.

Depuis l’annonce du plan d’action pour favoriser les circuits courts par Michel Barnier en 2009, c’est l’effervescence. 14 mesures ont été actées : parmi elles, améliorer les connaissances, la formation des producteurs, favoriser l’installation, mieux organiser ces ventes en direct… La recherche planche sur la question et les colloques sur ce thème se multiplient comme ceux organisés à Lyon et Montpellier (1) en décembre 2010... La loi de modernisation agricole de juillet dernier conforte cette orientation, ainsi que le plan national pour l’alimentation présenté cet automne. Le Ministère mijote un label, tandis que les chambres d’agriculture se mobilisent. Bref, longtemps relégués en second plan, les circuits courts sont offi ciellement valorisés.

Un nouveau souffle

Pourtant, en maraîchage notamment, ce type de vente ne date pas d’hier : mais, parce qu’il fut ignoré des politiques agricoles successives, les traditionnelles ceintures vertes des villes se sont atrophiées, limées par une pression foncière dévorante. “Je suis le dernier maraîcher de Chambéry alors qu’il y en avait une multitude il y a 30 ans à l’époque de mon père. Ce mouvement pour soutenir les installations en circuits courts vient peut-être trop tard…”, déplore Franck Vuillermet

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Retrouvez la suite du dossier "Circuits couts, les légumes en direct" dans l'édition de Novembre/décembre 2010, Biofil n°77