Mildiou, variétés résistantes, conservation...
Incontournable, la pomme de terre est l’un des premiers légumes bio cultivés en France avec la tomate et la carotte. Mais non sans difficultés... Alors quelles sont les conditions de réussite de cette solanacée ?
La pomme de terre bio française couvre 2 056 hectares en 2015 : 1 404 fermes produisent près de 30 000 tonnes par an, selon une enquête du CNIPT. Or les surfaces ont peu évolué ces dernières années. En 2016, malgré une hausse des emblavements de 12 %, la récolte suscite de fortes inquiétudes. Les principales régions productrices, le Nord et la Bretagne, lésées par les conditions d’implantation pluvieuses, tablent sur une baisse de 30 à 50 % des rendements. En cause, le printemps pluvieux et la très forte pression mildiou, similaire à l’année noire 2007-2008. Pourtant la demande ne cesse de croître : les professionnels estiment les besoins du marché du frais en circuits longs à 2 000 à 3 000 tonnes supplémentaires par an. Mais cette année, malgré l’anticipation, la filière risque de ne pas pouvoir y répondre. À noter que les deux tiers des volumes sont issus de systèmes de production légumiers, destinés à la vente en circuits longs. Le reste provient de systèmes maraîchers, surtout orientés vers les circuits courts.
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Diane Pellequer, chargée de mission fruits, légumes et viticulture bio FNAB
Lire l'intégralité de l'article dans Biofil n°108 - nov-déc 2016.