Choisir la permaculture

Le 09/08/2016 à 7:30 par La rédaction

L’installation à petits pas

Ferme des Petits pas. L’une des deux serres consacrées aux “légumes feuilles” d’hiver. (crédit photo : Bertrand Minaud)
Ferme des Petits pas. L’une des deux serres consacrées aux “légumes feuilles” d’hiver. (crédit photo : Bertrand Minaud)

S’inspirant des principes de la permaculture, Jérôme Déhondt construit à son rythme la “ferme des Petits Pas”, située à Durtal, au nord du Maine-et-Loire. Après quatre années d’activité, l’équilibre économique n’est pas atteint mais il est espéré en 2016.
La mobilisation de capitaux nécessaires à la production agricole peut s’envisager de différentes manières, en privilégiant l’investissement matériel ou l’investissement humain. C’est cette seconde voie que suit Jérôme Déhondt, avec une volonté de mise en place d’un agro-écosystème cohérent, condition nécessaire à sa recherche d’autonomie. “Ce que je mets en œuvre ici, c’est avant tout le résultat d’une démarche personnelle portée sur une éthique de vie” explique le maraîcher…
 

Peut-on vivre sur une petite surface ?

Durant l’étude, la production totale de la ferme du Bec Hellouin et sa valeur ont régulièrement progressé, notamment en rendant certains espaces, comme le mandala, plus ergonomiques. (crédit photo : ferme du Bec hellouin)
Durant l’étude, la production totale de la ferme du Bec Hellouin et sa valeur ont régulièrement progressé, notamment en rendant certains espaces, comme le mandala, plus ergonomiques. (crédit photo : ferme du Bec Hellouin)

Le chercheur François Léger et son équipe de l’Inra ont étudié pendant trois ans la ferme du Bec Hellouin. La question : peut-on dégager un revenu suffisant sur 1 000 m2 sans que le temps de travail ne soit déraisonnable ?
La ferme du Bec Hellouin, située dans l’Eure, fait souvent référence en matière de permaculture, parfois décriée ou adulée… L’Inra s’est penché sur ce cas pendant trois ans, pour essayer d’en avoir le cœur net : la mise en œuvre des principes de la permaculture, et du micromaraîchage biointensif, sur une surface de 1 000 m2 permet-elle de rémunérer une personne ? Et le travail pour y parvenir est-il supportable, quantitativement et qualitativement ? “Tout en sachant dès le départ que cette ferme, tellement spécifique, n’est pas reproductible en tant que telle ailleurs, prévient François Léger. Cela, même si certaines de ses pratiques peuvent être mises en place sur d’autres fermes...”
Lire l’intégralité de ces 2 articles dans Biofil 106 (juillet-août 2016).