En Pays-de-la-Loire et dans le Sud-Ouest, retour sur la saison fraise 2013 et tour d’horizon des pratiques de deux agriculteurs qui ont choisi cette culture à risque mais qui passionne.
Manque de rendement : c’est le refrain des fraisiculteurs pour cette année 2013. “Dans les Pays-de-la-Loire, les producteurs de Bio Loire Océan ont eu presque un mois de retard à cause des conditions climatiques, confirme Claude Daminet, responsable qualité à la Cabso, coopérative de producteurs sociétaire de Biocoop, à Port-Sainte-Marie. En Lot-et-Garonne, la saison s’est passée à peu près normalement pour les producteurs de la Cabso, mais avec des rendements faibles, et un démarrage un peu plus tard que d’habitude. Par contre, on n’a pas eu de pics de production, ça s’est bien étalé. Tant mieux de ce côté là, car les pics tombent toujours mal, pendant les ponts du mois de mai, comme en 2012...”
Culture à risque
Yannick Ferronato, installé à Pergain-Taillac dans le nord du Gers, tout en bio depuis 1998, est maraîcher sur 10 hectares, dont 3 hectares de fraise en plein champ, sous tunnel nantais. “On n’est pas nombreux à en faire, ce n’est pas un hasard, prévient-il tout de suite. C’est une culture à risque, et même à gros risques, puisqu’il y a une mise de fond importante...” Après la grosse saison 2012, “remarquable au niveau des volumes, on a eu du mal à ré-implanter derrière”. Pour le maraîcher, l’implantation est justement le point essentiel.
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