Céréales et oléoprotéagineux : Une récolte à géométrie variable

Le 30/10/2011 à 15:46 par La Rédaction

Selon les collecteurs, au niveau des rendements comme de la qualité, le bilan de la récolte bio 2011 est très hétérogène : catastrophique en protéagineux et en colza, pas si décevant en céréales, surtout en maïs qui s’en sort très bien, et assez satisfaisant en tournesol.

Alors que les prévisions étaient plutôt pessimistes, il semble qu’au moment des premières évaluations nationales, le bilan ne soit pas si mauvais. D’autant plus que l’arrivée de la première vague de conversions dope les volumes disponibles. Les surfaces en céréales et oléprotéagineux (COP) récoltées en 2011, en bio et en C2, seraient en effet 20 % supérieures à l’année précédente, selon les chiffres de l’Agence Bio. En alimentation animale, le marché en serait assoupli, car l’incorporation des céréales et oléoprotéagineux en C2 est autorisée à hauteur de 30 %, niveau élevé à 45 % suite à la dérogation du 9 juin décidée par l’Inao, pour répondre aux pertes de productions fourragères dues à la sécheresse. Le blé tendre bio reste l’espèce cultivée dominante, avec plus de 43 000 ha en 2010, dont plus de 30 000 ha certifiés bio en 2011, visant directement la meunerie. À noter que, selon France-Agrimer, 72 000 t de blé tendre ont été collectées sur la dernière campagne, alors qu’à elle seule, la meunerie en a consommé 80 000 t tandis que les fabricants d’aliments en utilisaient 18 000 t. Près de 30 000 t de blé tendre ont dû être importées.

Conséquences du printemps

En blé tendre bio, la diversité des cas de figure concernant l’état de la récolte maintient un certain flou sur la disponibilité de cet ingrédient.
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Christine Rivry-Fournier

Retrouvez l'intégralité de cet article dans Biofil n ° 78.