La mécanisation au service de l’agronomie

Le 11/10/2016 à 7:03 par La rédaction

 

Hervé Lallemant et Jean-François Cortot (de gauche à droite) gèrent un système de production qui s’appuie à la fois sur l’agronomie et un fort recours à la mécanisation. (© J.M. Poupeau)
Hervé Lallemant et Jean-François Cortot (de gauche à droite) gèrent un système de production qui s’appuie à la fois sur l’agronomie et un fort recours à la mécanisation. (© J.M. Poupeau)

À Asnières-en-Montagne dans l’Auxois, le Gaec des Tours produit des grains et fourrages sur 540 hectares dont 110 en conversion. Fortement mécanisée, l’exploitation n’en oublie pas moins l’agronomie grâce à des rotations longues et diversifiées.
Installé en 1998, Jean-François Cortot a pris la suite de son père avant de s’associer en Gaec avec Hervé Lallemant en 2003. La conversion, entamée en 2001 sur 53 hectares, s’est poursuivie sur 120 ha en 2002 puis 257 ha en 2003. En 2015, l’exploitation s’est agrandie de 110 ha en conversion. Le Gaec emploie aussi deux salariés permanents. L’un des deux se consacre exclusivement au transport et à la livraison de luzerne chez les clients.
De fortes contraintes pédoclimatiques
Située en fin de plateau de Langres, à 280 mètres d’altitude, l’exploitation est morcelée sur deux sites principaux : 410 ha sont situés à Asnières-en-Montagne et deux communes voisines et 130 ha dans l’Yonne, à 20 kilomètres de distance. Les parcelles subissent de fortes contraintes pédoclimatiques. “Le gel frappe souvent tardivement et il peut faire très chaud en fin de cycle des céréales d’où des phénomènes d’échaudage.”. En conséquence, les potentiels sont limités, notamment en argilo-calcaires superficiels et caillouteux, qui représentent la moitié des surfaces.
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Jean-Martial Poupeau
Lire l'intégralité de l’article dans le Biofil n°107 - sept-oct. 2016