Interview de Loïc Prieur, spécialiste du soja

Le 03/03/2014 à 9:15 par La rédaction

Le retour trop fréquent du soja dans la rotation est un risque

Loïc Prieur est un fin connaisseur de la culture du soja, pour laquelle il mène différentes expérimentations à travers le Creab, Centre régional de recherche et d’expérimentation en agriculture biologique. Celui-ci est basé à Auch dans le Gers sur le domaine de la Hourre.

Loïc Prieur, responsable du Creab Midi-Pyrénées et membre de la commission Grandes Cultures de l’Itab

Loïc Prieur, responsable du Creab Midi-Pyrénées et membre de la commission Grandes Cultures de l’Itab

 
 
La culture du soja bio ne cesse de se développer dans le Sud-Ouest. Pourquoi un tel engouement ?
Certains opérateurs poussent clairement au développement des surfaces en tenant le discours suivant : “il n’y a pas de risques à produire davantage de soja car les usines ont besoin de cette matière première et les prix vont se maintenir à des niveaux élevés et rémunérateurs”. Il est vrai que le soja, c’est un peu “l’assurance-revenu” en système céréalier. Même avec de faibles rendements, le soja dégage une marge brute très souvent supérieure aux autres cultures d’été comme le tournesol, sorgho ou maïs d’autant plus qu’il nécessite peu d’intrants (1) et que sa culture est plutôt bien maîtrisée techniquement sous réserve d’être pointu en désherbage mécanique. Enfin, il restitue de l’azote à la plante qui suit.
Comment évolue cette culture en bio ?
Quelles sont les leviers susceptibles de faire progresser les rendements ?
Et pour la qualité ?
 
Ce sujet vous intéresse ? 
Venez lire la suite de l’article dans Biofil n°92