Caméline : une petite graine qui a tout d’une grande

Le 28/11/2010 à 9:25 par La Rédaction

 

Marginalisé par le tournesol et le colza, la caméline, un oléagineux de la famille des crucifères, a presque disparu du paysage agricole. L’intérêt nutritionnel de son huile ainsi que sa très grande rusticité en culture lui redonnent un nouvel intérêt en agriculture biologique.

Encore appelée “lin bâtard” ou “sésame d’Allemagne”, la caméline est une petite graine jaune orangé de la taille du trèfle ou de la luzerne. Ses tiges servaient autrefois à confectionner des balais tandis que son huile, aux propriétés siccatives, était utilisée, avant l’apparition de la chimie “moderne”, en peinture et pour fabriquer du savon. Cultivée dans le nord de la France jusqu’à la fin du XIXe siècle, elle est aujourd’hui pratiquement tombée en désuétude – la dernière version du Larousse Agricole n’en fait même plus mention. Seule une poignée de producteurs persévère. Pourtant, en bio notamment, ses atouts sont particulièrement nombreux.

Jean-Martial Poupeau

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