UNE FILIÈRE A LA TRAÎNE
À peine quelques dizaines en France, les éleveurs de lapins bio regroupés en association s’organisent pour mieux analyser leur conduite d’élevage et trouver des leviers de progrès. Cette petite filière dynamique ne manque pas d’atouts.
Une demande non satisfaite, un investissement et un besoin en surface raisonnés, un élevage plaisant avec des animaux faciles à manipuler, telles sont les motivations des éleveurs. Mais ils se heurtent à des freins techniques.
En prévision des chutes de températures annoncées en cette fin novembre, Sylvie Girandier, éleveuse de lapins bio à Notre-Dame-de-Grace à Guenrouet (44), commence à protéger les clapiers de ses lapines : une couche de géotextile installée en façade servira d’isolant et coupera les entrées d’air. “J’ai conçu et construit tous les équipements de mon élevage”, explique celle qui s’est installée en juin 2014 avec un cheptel de huit mères à l’origine.
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Françoise Foucher
Lire la suite de cet article dans le Biofil n°109 - fév.-janv. 2017.