Filière viande bovine, porcine, ovine : Stimuler et gérer la croissance (B66)

Le 19/04/2010 à 11:33 par La Rédaction
 
Avec 62 356 têtes en 2008, le cheptel français de bovins viande a progressé de 2.2% par rapport à 2007. L'évolution est forte en Pays de la Loire (+5.8%), première région productrice ou en Midi-Pyrénées (+11%) et en recul avec d'autres zones, comme en Auvergne, seconde région productrice (-4.6%).

En pleine phase de croissance, le secteur des viande bio, bovine, porcine et, dans une moindre mesure ovine, essaie de répondre au mieux à une forte demande. Les tonnages abattus augmentent : + 5,6 % en 2008 et 2009 continue sur cette lancée, la viande bovine se taillant la part du lion. Une tendance de fond.

Près de 4 600 ateliers d’élevages sont certifi és bio, en bovins, ovins ou porcins (Agence Bio 2008), avec 3 883 éleveurs recensés (sachant qu’un producteur peut combiner plusieurs ateliers de production) : 1 861 en vaches allaitantes, 1 484 en vaches laitières, 998 en ovins et 251 en porcins. Faire abattre les animaux n’est plus un problème, avec 87 abattoirs certifi és répartis sur l’ensemble du territoire à l’exception du Nord et de l’Ile-de-France. De plus, la fi lière jouit d’une structuration favorable puisque 70 % des premières mises en marché sont effectuées par l’intermédiaire d’organisations de producteurs, soit 66 % des bovins laitiers, 70 % des bovins allaitants, 67,5 % des ovins, 89,5 % des porcins. Le reste part en vente directe, qui agit comme variable d’ajustement pour 15 % environ des éleveurs qui privilégient le circuit court lorsque la conjoncture est moins porteuse.

Meilleur taux de valorisation

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