DOSSIER (1) / Priorité au bien-être animal

Le 06/09/2016 à 7:00 par La rédaction
Entre vaches, taureaux et éleveur : c’est la nature du lien au vivant qui anime l’homme dans son rapport à l’animal. (© C. Rivry-Fournier)
Entre vaches, taureaux et éleveur : c’est la nature du lien au vivant qui anime l’homme dans son rapport à l’animal. (© C. Rivry-Fournier)

Mis sur le gril suite aux dénonciations d’abus à l’abattage, le bien-être animal est un sujet soudain brûlant. Il devient même un argument marketing ! En bio, c’est une priorité des éleveurs et des consommateurs depuis toujours, inscrite dans la réglementation dès les premiers cahiers des charges. Le respect de l’animal et des besoins comportementaux des espèces, ainsi que l’interdiction des mutilations sont les règles de base. Pourtant, malgré les exigences prévues pour réduire le stress et la souffrance animale au minimum, certaines pratiques pourraient encore évoluer et s’améliorer. Le destin des mâles, le transport, l’abattage… font partie des points sensibles en débat.

 

Une réglementation avant-gardiste

Avant-gardiste, la bio a toujours fait du bien-être animal une de ses priorités. Dès 2000, la réglementation européenne l’inscrit dans son premier cahier des charges en production animale, remplaçant les règles nationales, déjà très poussées sur cet aspect. Le mot «bien-être» revient ensuite 12 fois dans le règlement européen 834/2007 du Conseil, dont deux fois dans le premier considérant. Puis on le retrouve 18 fois dans le règlement n° 889/2008 de la Commission. Idem pour les mots «souffrance» ou «détresse», présents à maintes reprises, pour insister sur ce qu’il faut absolument éviter de faire endurer aux animaux dans les élevages terrestres et aquacoles bio, poissons et crevettes compris.
Des normes élevées
Appliquer des normes élevées en bien-être animal”, “Toute souffrance des animaux est réduite au minimum, y compris lors de l’abattage”, stipule le règlement dans ses principes et objectifs. Si les contraintes d’élevage limitant au maximum la souffrance animale ne sont pas forcément précisées, le cahier des charges apporte un socle de base, et des lignes directrices explicites.
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Christine Rivry-Fournier
 Lire l'intégralité de cet article et du dossier dans le Biofil n°107 - sept-oct. 2016