Niveau Bac +3 : en avant les Licences Professionnelles !

Le 17/06/2010 à 12:34 par La Rédaction

Après la Licence Pro multi-sites délivrée par l’Université Blaise-Pascal de Clermont, une nouvelle formation d’un niveau similaire est en train de voir le jour à l’IUT d’Angers, alors que l’Ireo de Vendée s’engage sur la même voie. Les diplômes Bac + 3 spécialisés bio recrutent.

Alexia Arnaud-Dupont, enseignante et coordinatrice de la Licence pro ABCD Agriculture Biologique Conseil et Développement, basé à VetAgro Sup, au campus agronomique de Clermont

Initiée par Formabio et lancée en 2008, la Licence Pro délivrée par l’Université de Clermont-Ferrand en est à sa seconde promotion, qui comprend 68 étudiants, un tiers en formation initiale, les autres en formation continue ou en apprentissage. Coordonné par Alexia Arnaud-Dupont, ce cursus a l’originalité d’intégrer plusieurs partenaires (VetAgro Sup, CFPPA Le Rheu, lycée agricole Brioude-Bonnefont, lycée agricole de Tulle-Naves, CFPPA La Cazotte, CFP Midi- Pyrénées, MFR d’Anneyron) et d’être prodigué sur quatre sites (Bretagne, Auvergne-Limousin, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées).

À la rentrée, la formation va s’ouvrir à de nouveaux partenaires regroupés sur un 5e site, celui de Sud-Méditerranée, en associant trois nouveaux établissements : le CFPPA de Carpentras dans le Vaucluse, l’EPL d’Avignon, et le CFPPA du Gard. “Notre atout est de nous appuyer sur les compétences d’établissements engagés dans la bio depuis de nombreuses années, qui possèdent les techniques et les outils pédagogiques adaptés”, confie Alexia Arnaud-Dupont. Les établissements se répartissent les formations, et les étudiants en bénéficient par visioconférence. Grâce à ce système à distance, les étudiants profitent des meilleurs spécialistes, dans tous les domaines. “Ce maillage est essentiel, mais il faut assurer des débouchés, c’est pourquoi nous ne souhaitons pas élargir encore notre recrutement”, précise la coordinatrice. Actuellement, le contrôle et la certification embauchent le plus, mais aussi les services de développement, chambres d’agriculture, Gab ainsi que les entreprises privées.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans Biofil 69 (Mars-Avril 2010)