Indispensable pour les uns, incohérente pour les autres, la mixité bio-conventionnel au sein d’une même ferme suscite de vifs débats. Admise jusqu’à présent par la réglementation bio européenne, elle est remise en cause dans la proposition de refonte réglementaire de mars 2014 du commissaire Dacian Ciolos. Son objectif est de sécuriser au maximum la filière. Si, dans les négociations actuelles, le Conseil européen s’est mis d’accord pour la conserver, le rapporteur du Parlement, l’eurodéputé vert Martin Haüsling, souhaite la limiter à 10 ans. Quels sont les enjeux, et l’impact de ces décisions sur l’évolution de la bio ?
En France, 23 % des exploitations, soit 1 sur 4 a une double activité, bio et conventionnelle, en productions animale et végétale. Cela correspond à environ 6 000 fermes...
À lire dans ce dossier
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