Les différentes mouches qui attaquent aussi bien les fruits et les légumes sont les ravageurs les plus présents sur la planète. Toute la communauté scientifique internationale se penche sur ces maudites bestioles. Voici les deux principales mouches qui nous concernent : la mouche de l’ olive Bactrocera oleae et la mouche de la cerise Rhagoletis cerasi.
En agriculture bio (et même en conventionnel), les mouches occasionnent des dégâts importants. Pour l’olivier, la lutte est possible en respect du cahier des charges européen. En revanche, pour le cerisier, la réponse technique n’est pas toujours au rendez-vous.
La mouche de l’ olive
La mouche de l’ olive est un diptère qui présente 3 à 5 générations par an. L’adulte sort au mois de mai du sol où il a passé l’hiver sous forme de pulpe. Il pond à l’intérieur des premiers fruits (les variétés les plus précoces et les plus attractives) où la larve se pupéfie. L’adulte est prêt 15-20 jours plus tard, pond… et ainsi de suite, jusqu’à la dernière génération automnale. La larve tombe alors au sol pour s’y pupéfier et y passer l’hiver. La lutte comprend deux stratégies : le Spinosad (homologué en bio en France) et la kaolinite (en cours d’homologation).
Mai-juin 2009 de Biofil N°64