Le Synabio dénonce les risques de confusion que pourrait entraîner l’étiquetage Haute Qualité Environnementale (HVE ), actuellement à l’étude. Redoutant les distorsions de concurrence, le syndicat rappelle que la certification bio porte sur l’ensemble du produit, de la matière première à la transformation. Ce qui n’est pas le cas pour la HVE .
Lors de son assemblée générale, le 16 septembre, le Synabio a mis la certification HVE au coeur du débat. En effet, cette nouvelle disposition votée par le Grenelle II et inscrite dans le code rural inquiète bel et bien la profession. Certes, si les bio se réjouissent des efforts environnementaux réalisés en agriculture, ils lui espèrent le même destin que l’agriculture raisonnée qui, à son époque (pas si lointaine), a suscité également de multiples craintes. Pourtant, la HVE, en train d’être finalisée par les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie, qui en annoncent son lancement par décret en fin d’année, possède peutêtre plus de risques. “Sa dénomination évoque une notion d’excellence, qui peut induire en erreur le consommateur”, dénonce le Synabio.
Bio et HVE : pas comparable
Présentée comme une démarche de progrès pour l’agriculture, la HVE est considérée par l’administration comme une avancée pour l’environnement, qui bénéficiera à tous
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Retrouvez l'intégralité de l'article dans BiOfil N° 72- septembre/octobre 2010