Au niveau européen, refonte de la réglementation bio, élaboration d’un plan d’action sous fond de réforme de la Pac ; à l’échelle nationale, “Ambition Bio 2017” du ministère de l’Agriculture… Le 8e séminaire international de l’Agence Bio, à Paris le 28 février, a fait le point sur les défis à relever.
Ce rendez-vous annuel de l’Agence Bio, en plein cœur du salon de l’Agriculture (Sia) à Paris, a pris cette année une tournure particulière, sous le signe des anniversaires. Le Sia fêtait ses 50 ans d’existence, et la bio aussi ! En fin de matinée, un hommage a été rendu à ces pionniers de la bio qui, contre vents et marées, et portés par des convictions avant-gardistes et visionnaires, ont choisi une autre voie. À l’époque, sans aucune aide. Aujourd’hui, la bio n’est plus marginale, soutenue par un marché en forte croissance, très convoité, évalué à plus de 20 milliards d’euros en Europe, dont 4,1 milliards d’euros en France. Pour François Thiery, président de l’Agence Bio en fin d’exercice, “ce marché est le signe d’une forte demande sociétale envers une agriculture bio qui a su innover, grâce aux obligations qu’on a su se donner. Des innovations techniques issues de la “recherche des paysans” qui ont influencé l’ensemble de l’agriculture, une innovation de gouvernance avec l’Agence bio, des innovations sociales en lien avec les consommateurs…” (...)
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