Dans le Roussillon, la hausse des conversions en vergers de pêches, nectarines, abricots… devrait fournir de nouveaux tonnages sur le marché bio en 2012.
La seconde édition du Medfel à Perpignan, en mai dernier, l’a confirmé. Ce salon axé sur les productions méditerranéennes regroupe de plus en plus d’acteurs engagés dans ce mode de production, spécialisés en bio ou conventionnels qui diversifient leurs gammes. D’ailleurs, certains d’entre eux, des coopératives, ont annoncé une nette croissance des volumes bio pour les toutes prochaines années : 1 200 t d’abricots pour Teraneo et 2 000 t de pêches et de légumes pour Saveurs des Clos. L’occasion de décrypter les tendances de ces productions dans le bassin méditerranéen, sachant que les plus gros producteurs, l ’ Italie , l’Espagne et la France évoluent différemment.
Recul de l’Italie
En 2007, l’Italie était encore le premier pays en terme de superficie avec près de 35 000 hectares alors que la France se situait à 5 800 et l’Espagne à 4 400
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Retrouvez l'intégralité de l'article dans Biofil N° 72- septembre/octobre 2010