D’après le Pôle conversion, Vienne, Deux-Sèvres, Charente et Charente-Maritime devraient cumuler, en 2016, plus de 200 conversions avec des superficies moyennes de moins de 60 hectares. (© F. Ripoche)
Rendez-vous annuel, le Mois de la bio revient en novembre. Pour le Pôle conversion qui l’organise, c’est l’occasion de sensibiliser et d’informer les acteurs agricoles sur la filière. Cette année, un focus sera fait avec les entreprises de travaux agricoles.
Mobiliser les entrepreneurs
“Notre mission au Pôle conversion est de mettre une pointe de bio dans des organisations qui n’ont pas à l’origine cette vocation, explique Claire Tessier, sa coordinatrice. Il y a des coopératives, des banques, des entrepreneurs de travaux agricoles et l’objectif du Mois de la bio est vraiment de les mobiliser. Par exemple, la coopérative conventionnelle Centre Ouest Céréales nous a clairement demandé d’intervenir chez eux car certains de leurs adhérents s’intéressent à la bio.”Rien d’étonnant dans un fort contexte de conversions. L’an dernier, il y a eu 160 nouveaux entrants, et la Vienne occupe la moitié des conversions régionales et la moitié de celles en grandes cultures des quatre départements. Cette année, la Charente Maritime progresse le plus avec plus de 20 % des conversions. “Ce département était jusque-là plutôt à la traîne mais en 2016, on voit des producteurs arriver en bovins lait et allaitant et en grandes cultures”.
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Frédéric Ripoche
La 5e édition du Mois de la bio démarre le 3 novembre à 10 heures à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres à Vouillé près de Niort. Au programme : des témoignages de producteurs et d’entrepreneurs, ateliers et conférences (méthodes, outils, résultats technico-économiques en bio…) et démonstrations de matériels aux côtés des partenaires de la bio en région. La journée ouverte à tous, l’est aussi aux voisins du Limousin et de l’Aquitaine. “Le Mois de la bio est encore centré sur les quatre départements de l’ex Poitou-Charentes car financé dans le cadre du programme de développement rural 2015, mais les autres régions nouvellement partenaires sont invitées”, précise Claire Tessier.
Lire l'intégralité de l’article dans le Biofil n°107 - sept-oct. 2016