Un plan national de réduction des risques d’antibiorésistance en médecine vétérinaire vient d’être lancé en novembre par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
Largement utilisés pour traiter les infections bactériennes, aussi bien en médecine humaine qu’en médecine vétérinaire, les antibiotiques, s’ils détruisent ou inhibent les souches sensibles, favorisent les bactéries les plus résistantes. L’un des objectifs de ce plan est de réduire de 25 % en 5 ans l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire, en développant les alternatives permettant de préserver la santé animale tout en évitant de recourir à certaines molécules.