Dans un contexte économique tendu, le Sommet de l’Élevage, du 7 au 9 octobre, a fait la part belle à l’agriculture bio, qui offre de nouvelles opportunités aux éleveurs touchés de plein fouet par la crise. Preuve de l’intérêt grandissant pour ce mode de production, la conférence sur ce thème a été prise d’assaut.
Alors que le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire n’a pu visiter le salon, chahuté par des éleveurs inquiets et nerveux, se cantonnant alors à des annonces se voulant rassurantes, la filière bio s’est donné rendez-vous à la conférence organisée par Interbev, l’interprofession de la viande, Brio et Auvergne Biologique. Signe des difficultés actuelles et de l’appel d’air de la bio, un nombre croissant d’éleveurs s’interroge sur une éventuelle conversion. “Le marché est porteur, martèle Élisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio. La filière se structure, et la spirale vertueuse est enclenchée.” Malgré un taux de croissance qui, somme toute, diminue, la filière bio recherche des matières premières (lire Biofil n°66). Et la viande, notamment de porc, de poulet, de bovin et dans une moindre mesure d’ovin, est en première ligne, souffrant d’un déficit d’offre. En bovins, l’opération sur les barons bio, soutenue par le fonds “Avenir Bio” de l’Agence Bio, est lancée pour élargir les débouchés.
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