L’Institut technique de l’agriculture bio (Itab), au statut d’association, est jusqu’à présent adossé à l’Acta, tête d’un réseau qui regroupe 15 instituts qualifiés en filières animales et végétales dont Arvalis, le CTIFL, l’Institut de l’Élevage…

“En 2007, il existait 21 instituts, et l’objectif est de n’en maintenir que 8”, explique Alain Delebecq, président de l’Itab. Muni d’un budget d’un million d’euros, dont la moitié bénéficie d’une dotation de base et l’autre doit être issue d’appels à projets, l’Itab conserve jusqu’à présent un statut à part, dû à son historique et sa transversalité. “Mais l’Acta aurait décidé de nous absorber, sans nous associer aux réflexions sur notre avenir en tant que partenaire”, dénonce le président de l’Itab bien décidé à défendre les spécificités de l’Institut qui coordonne la recherche et l’expérimentation bio, pour la rendre la plus cohérente possible. “Quelle sera notre gouvernance, et est-ce cohérent sachant que la filière bio affiche de forts objectifs de développement ? Nous ne sommes pas les seuls à être sur la sellette. L’Institut de l’abeille est aussi concerné.”