La campagne “ Osons la bio : 20 propositions pour 20 % de bio en 2020” menée tambour battant par la Fnab et ses partenaires en régions comme à Paris, notamment au Salon de l’agriculture ou à Vivre autrement, se poursuit.
Ces propositions faites aux pouvoirs publics et futurs candidats à la présidentielle portent sur un plan de développement de la bio, “axé sur des politiques publiques pérennes, ambitieuses et dans l’intérêt général, une législation foncière renouvelée, une structuration de filières créatrices d’emploi, une politique de la consommation responsable, une gouvernance plurielle et enfin une fiscalité juste”, rappelle Dominique Marion, président de la Fnab. Les positions des candidats (pour ceux qui en ont sur ces aspects) sont disséquées. Le réseau qui revendique 10 000 adhérents paysans, et 300 salariés au service du développement de la bio via les groupements régionaux, fera le point les 29 et 30 mai en Basse-Normandie à Argenton, lors de son assemblée générale, pour engager avec le ou la ministre de l’Agriculture nouvellement nommé(e), “la transition écologique et sociale de l’agriculture française”.