L’énergie, le transport et l’emballage sont au cœur des préoccupations de la filière bio, de plus en plus soucieuse de réduire leurs impacts. L’ affichage environnemental , expérimenté par Biocoop à partir du mois de juillet, est en train, peu à peu, de prendre ses marques. Les entreprises Céréco, Triballat, Nutrition et Soja… relèvent le défi.
Analyser et comprendre les défis environnementaux de la bio : tel était l’objet du colloque “Produits transformés bio, défis réglementaires et économiques”, suivi par une centaine de personnes le 21 avril dernier, organisé par Inter Bio Bretagne, Aria Développement (1) et la chambre de commerce et d’industrie de Rennes. L’affichage environnemental est en effet plus que jamais d’actualité : une expérimentation nationale démarre le 1er juillet, à laquelle participe la filière bio, notamment avec Biocoop et plusieurs de ses partenaires.
Quantifier les pratiques
L’entreprise Céréco, basée à Domagné près de Rennes, fabricant de céréales bio pour le petit-déjeuner, privilégie depuis plusieurs années un approvisionnement local. “Nous sommes engagés sur un volume et des prix avec les producteurs des Greniers Bio d’Armorique et travaillons aussi avec la coopérative Corab en Poitou-Charentes, indique Gérard Le Goff, PDG de l’entreprise (voir Biofil n° 73, 75). Transformateur 100 % bio, Céréco veut être cohérent à tout niveau. Ainsi, l’agrandissement des locaux, il y a trois ans, a été conçu de manière écologique : bardage bois, bio brique, récupérateur d’eau de pluie, énergie solaire. “C’était important d’avoir cette démarche globale, ajoute-t-il. Mais aujourd’hui, nous avons besoin de la quantifier pour savoir où nous situer.” C’est pourquoi ce transformateur, ainsi que les entreprises Triballat et Nutrition et Soja, s’est engagé, avec Biocoop, dans une campagne d’affichage environnemental de leurs produits. Celle-ci sera effective dans une dizaine de boutiques du réseau coopératif, à l’occasion d’une expérimentation nationale issue du Grenelle de l’environnement.
(...)
Frédéric Ripoche
Retrouvez l'intégralité de cet article dans Biofil 76.