La forte croissance de la filière bio multiplie les attentes et les demandes en recherche et expérimentation des professionnels, agriculteurs, transformateurs, techniciens... Acteur clé, l’Itab, Institut technique de l’agriculture biologique, se mobilise sur tous les fronts pour y répondre. Le point avec Krotoum Konaté, sa directrice.
Biofil : Comment évolue l’Itab en 2016 pour répondre à toutes ces attentes ?
Krotoum Konaté : Nos actions montent en puissance, et nous sommes de plus en plus sollicités et submergés par les demandes. Elles concernent toutes les missions de l’ Itab et les besoins s’intensifient dans tous les secteurs. Nous avons réussi à intégrer ces nouvelles attentes, mais malgré notre mobilisation, il nous est difficile de faire face à tout. Depuis 2013, la dotation de l’État se maintient à 1 million d’euros, stabilisant notre budget à 1,8 million d’euros.
B : Vos ressources sont-elles à la hauteur des enjeux actuels ?
KK : Ce budget contraint limite notre marge de manœuvre pour accompagner encore plus efficacement, avec nos 22 collaborateurs, cette forte croissance. Pour répondre aux défis actuels de la bio, sur le plan des besoins en connaissances techniques, mais aussi économiques, environnementales, sociales, il nous faudrait doubler nos moyens…
Lire l’intégralité de l'interview dans Biofil 106 (juillet-août 2016).