Une centaine de parlementaires de toutes tendances ont signé une charte les engageant à promouvoir les alternatives aux pesticides et l’agriculture biologique. Parmi eux : Denis Baupin (vice-président de l'Assemblée nationale), Chantal Jouanno (sénatrice, Paris), Sophie Primas (sénatrice, Yvelines), Joël Labbé (sénateur, Morbihan), Laurence Rossignol (sénatrice, Oise), Brigitte Allain (députée, Dordogne)... C’est la première action du nouveau comité auquel ils adhèrent – le Comité des élus pour les alternatives aux pesticides –, officiellement né le 27 mars 2013 à Paris, à l’initiative de Générations futures, Agir pour l’environnement et l’Union nationale de l’apiculture française. Les signataires de la charte sont appelés à soutenir le rapport d’information sénatorial “Pesticides : vers le risque zéro” (rapporteur Sophie Primas). “Les parlementaires et les élus locaux s’engagent à travers la charte à avoir une politique active en matière d’alternatives aux pesticides. Nous devons aller vers plus d’agriculture biologique, elle émet moins de CO2 et crée davantage d’emplois”, a déclaré Denis Baupin. Une loi allant dans ce sens est en réflexion : “Je travaille à une proposition de loi visant à interdire d’ici 2018 les pesticides sur l’ensemble des espaces publics communaux, indique Joël Labbé. Pour les jardins domestiques, l’idée est de proposer une interdiction de vente au détail en jardinerie, aux non-professionnels.” Présente lors du lancement du comité, Stéphanie Pageot, maintenant présidente de la Fnab, présice que “la Fnab met également en place un groupe parlementaire avec Chantal Jouanno sous la bannière d’Objectif bio pour faire reconnaître l’agriculture biologique comme la plus aboutie en matière d’agroécologie, et demander en conséquence qu’elle soit la mieux rémunérée. Nous avons peu d’espoir dans la nouvelle Pac, notre action concerne la future Loi d’avenir de l’agriculture.”