Dans la foulée du cahier des charges européen sur la vinification bio, l’association Bio Cohérence a défini ses propres règles (qui s’ajoutent au règlement européen) pour labelliser les vins sous sa marque.
L’objectif est de respecter la naturalité du vin. Des interdictions supplémentaires ont été décidées : pas de levures exogènes fraîches ou sèches, de produit permettant l’extraction et notamment l’ensemble des enzymes pectolytiques, de copeaux de chêne, d’acide métatartrique, de gomme d’acacia (ou gomme arabique), pas d’argon. Si les doses en SO2 autorisées sont les mêmes que celles du socle européen, une attention supérieure est portée aux traces des pesticides. Quant au vigneron, “il doit être impliqué personnellement dans la vigne et au chai, produisant, vinifiant et mettant en bouteilles lui-même sur l’exploitation. L’origine des fonds de l’exploitation doit d’ailleurs être personnelle ou familiale – pas de fonds de pension”, explique Cécile Cardeillac, déléguée générale. Les coopératives peuvent également souscrire à Bio Cohérence, à condition d’être 100 % bio et de ne pas dépasser 100 adhérents.
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