Prorestel, salon professionnel de l’hôtellerie, de la restauration hors domicile et des métiers de bouche a attiré fin février près de 9 500 visiteurs à Saint-Malo. Inter Bio Bretagne y était présente avec une dizaine d’entreprises. L’occasion de nouer de nouveaux contacts et de faire connaître la filière bio.
“Voici de la T80, une farine très nutritive”, décrivent les meuniers Yves, Marie-Paule et Nicolas Noël, aux visiteurs dégustant des galettes de blé noir bio, concoctées en direct. “Nous souhaitons attirer des crêpiers à la recherche de farine bio et locale, précise Yves Noël. On ne sait pas s’ils le valoriseront sur leur carte mais en tout cas, la bio est reconnue pour sa qualité et recherchée en proximité, c’est très intéressant.” Le Moulin de Quincampoix, installé à Rimou (35), depuis 4 générations, s’approvisionne principalement via la coopérative SA Pinault. Si les meuniers utilisent 95 % de blé noir bio breton pour les farines de sarrasin, ils ont créé leur marque “farine de blé noir du grand ouest français” pour palier à un manque éventuel en Bretagne, comme ce fut le cas pour eux en 2011.
Un atout majeur
La bio attire aussi grâce à son côté qualitatif. “J’ai rencontré des petits restaurateurs de ville, attentifs à la qualité, se heurtant à des difficultés d’approvisionnement en petits volumes bio, avec parfois des demandes très ciblées, comme la joue de bœuf, explique Benoît Froger, codirecteur de Bretagne Viande Bio (BVB). Nous y réfléchissons avec nos adhérents bouchers, les mieux placés pour satisfaire ce type de demandes.” BVB en compte une quinzaine aujourd’hui. Les boucheries bio se développent, notamment en Biocoop. “Si la consommation de viande tend à diminuer, c’est au profit d’une recherche de qualité”, conclut le responsable.
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Frédéric Ripoche
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