Dans son édition de novembre, La Revue “premier mensuel généraliste de langue française”, revient sur les prévisions d’experts avérées complètement erronées.
Entre 1969 et 1973, de nombreux spécialistes (secrétaire général des Nations Unies, prix Nobel de la paix, etc.) avaient affirmé que la Terre ne pourrait pas nourrir 3 milliards d’habitants. Deux auteurs américains prévoyaient même la famine pour 1975. Ces prévisions ont toujours été prises très au sérieux.
En effet, note le mensuel, “la famine étant, partout et depuis toujours le grand cauchemar de l’humanité, les théories les plus alarmistes avaient donc toutes les chances de rencontrer le succès”. Actuellement, les mêmes questions légitimes reviennent : la production agricole ne sera-t-elle pas trop réduite par le changement climatique ? Que se passera-t-il si les pays émergents consomment de la viande à chaque repas ?
Pour 2050 et 9 milliards de bouches à nourrir, il faudra augmenter la production alimentaire de 70 % prévoit la FAO. Dans La Croix-29/10/11, Michel Griffon souligne que la variable clef est la quantité de viande consommée. De toute façon, les agriculteurs devront produire plus avec moins, en conclut-il.
Le vrai risque, c’est la surconsommation, affirme encore le géographe Frédéric Julien dans Le Monde-1/11/11 et notamment, issue du régime carné. Par ailleurs, produire de la nourriture consommée par une personne en une journée, sur la base d’un régime alimentaire carné, demande 5000 litres d’eau contre 2700 litres pour un végétarien.
Guy Laluc
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