Chargé par la DGER (Direction générale de l’enseignement et de la recherche) de promouvoir l’enseignement bio en France, le réseau Formabio cherche à en perfectionner le contenu, et à nouer des liens avec d’autres pays. Une volonté d’ouverture affirmée lors du salon Tech&Bio, dans la Drôme.
En France, l’initiation à la bio est devenue obligatoire dans l’enseignement agricole initial depuis 2008. Une nouvelle note de service, émanant de la DGER et datée du 6 septembre, vient d’ailleurs de réaffirmer et de préciser cette évolution qui se traduit par la mise en place progressive de modules dans les programmes scolaires. Ce dispositif vient renforcer la dynamique reflétée dans les nombreuses formations spécifiques déjà en place, destinées aux élèves, stagiaires, apprentis, adultes en reconversion professionnelle… Les débouchés sont l’installation en agriculture, le conseil technico-économique, la certification, le sourcing, la transformation, la distribution. “Nous disposons d’une large offre, qui s’étoffe au fur à mesure des besoins professionnels, rappelle Jean-Marie Morin, coordinateur de Formabio. Notre réseau s’enrichit pour devenir encore plus pertinent, et répondre à la demande, liée au développement de la bio dans les territoires.”
Une licence pro bien rodée
Ainsi, à l’occasion de Tech&Bio, le comité de pilotage de la licence professionnelle “Agriculture biologique conseil en développement” (ABCD), constitué de représentants des organisations bio, s’est réuni pour améliorer encore la pertinence de cet enseignement. Pilotée par l’université Blaise Pascal et VetAgro Sup, basés à Lempdes dans le Puy-de-Dôme, cette formation, suivie l’an dernier par 80 élèves, vient d’accueillir, à la rentrée, sa quatrième promotion. Un succès croissant pour une formule rodée et très prisée. (...)
Christine Rivry-Fournier
Retrouvez l'intégralité de cet article dans Biofil n° 78.