La montée en puissance de la filière bio nécessite que tous les opérateurs apportent aux consommateurs la sécurité nécessaire à la durabilité du système. Les rencontres de la bio, le 8 juin à Paris, ont contribué à informer les nouveaux venus sur l’évolution de ce secteur en pleine structuration.
“Un des rôles de l’Agence est de mettre en synergie les actions des réseaux qui, pendant longtemps, ont eu du mal à communiquer, chambres d’agriculture, Fnab, transformateurs, coopératives, rappelle François Thiery, président de l’Agence Bio. Aujourd’hui, ils peuvent agir en complémentarité et cela permet d’avancer efficacement.” Les rencontres de la bio, tenues cette fois au ministère de l’Agriculture en présence de plus de 200 participants, sont l’occasion, pour les acteurs – ou futurs acteurs – d’amont et d’aval de la filière, de suivre l’évolution des actions de structuration et de mieux se connaître. Dans un contexte de forte croissance (lire p. 5), les leviers doivent être actionnés en cohérence pour éviter les engorgements et aussi les dérapages. “Il s’agit d’établir des ponts entre les différentes actions, émanant des divers intervenants, publics et privés, pour les rendre plus efficaces et durables”, souligne le président. Plusieurs témoignages, de différents horizons, en apportent l’illustration.
Actions de structuration
Le fonds Avenir Bio, doté de 3 millions d’euros par an sur 5 ans, a ainsi effectué 6 appels d’offre de 2008 à 2011, et a déjà soutenu 35 programmes de développement multipartenaires à travers la France. “Ce fonds complète les dispositifs existants et soutient des projets d’envergure nationale ou supra-régionale, basé sur la contractualisation sur plusieurs années”, précise Élisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio. Ainsi, il apporte une impulsion supplémentaire qui profite à tous les secteurs. En fruits et légumes par exemple, 7 groupements de producteurs se sont engagés avec Biocoop, en mettant en place des outils, comme la planification, dans le but de garantir un approvisionnement régulier et une juste rémunération des producteurs. (...)
Christine Rivry-Fournier
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