Si en pommes et poires, l’attirance pour la bio est forte, afin de redorer l’image désastreuse de ces fruits archi-traités, la prudence à se convertir reste de mise. Le changement de système est délicat, et implique une totale remise en cause. Les perspectives d’ homologation imminente de certains produits à usage orphelins rassurent.
Le verger bio français est en pleine extension, atteignant 1 200 ha en bio et conversion.Avec au total 6,4 % du verger national en bio, les objectifs du Grenelle sont dépassés ! Mais l’arbre cache une forêt de disparités : alors que les châtaigniers, noyers ou pruniers d’Ante, espèces moins sensibles aux ravageurs, se convertissent en masse, les pommiers et poiriers bio se font plus discrets, se cantonnant encore à peine à 3 % de la surface globale consacrée à ces espèces. Certes, ils progressent aussi, mais plus lentement.
Christine Rivry-Fournier
Pour lire la suite de l'article dans Biofil 74 (janvier-février 2011)