Monter en puissance des démarches équitables

Le 10/01/2020 à 14:42 par La rédaction


Pierre-Alexandre Huber, patron de Ecoidées présente de nouveaux produits labellisés Biopartenaire.

Portés par le besoin de renforcer la responsabilité sociale et environnementale de la bio, les labels équitables se multiplient, accolés à l’Eurofeuille et au logo AB. Ils sont privés, collectifs ou liés à une entreprise. Parmi eux, Biopartenaire est un des seuls à conjuguer équitable avec la bio dans un même concept. « Être en agriculture bio est un prérequis, la base de cette démarche de progrès, initiée en 2002. Ce doit être clair pour le consommateur”, explique Claire Touret, déléguée générale.
Défendre la solidarité nord-sud
Biopartenaire s’implique sur les filières internationales. “C’est essentiel aussi de soutenir les petits producteurs bio étrangers qui sont en train de se faire dévorer par des gros investisseurs, affirme Pierre-Alexandre Huber, fondateur de Ecoidées. Relocaliser est une bonne démarche, mais il faut continuer à être solidaire avec l’agriculture bio paysanne, partout sur la planète.” Fondée en 2002, Ecoidées est spécialisée dans l’importation de produits bio. Sur ses 150 références, 20 % à 30 % sont labellisées Biopartenaire, les premiers depuis 2012 sur la base de la responsabilité sociale et environnementale (RSE). Les filières de poivre noir, moringa, curcuma, cannelle en Inde, de sucre de fleur de coco en Indonésie, de sucre roux au Paraguay… regroupent plusieurs milliers de petits producteurs. “Quel intérêt de cultiver certaines espèces en France, comme le chia par exemple, alors que, en créant des filières bioéquitables, elles peuvent faire vivre décemment des paysans sur les autres continents ?”
Christine Rivry-Fournier