“Convaincu”, “intermédiaire”, “opportuniste” : il y aurait trois catégories d’acheteurs de produits bio, a annoncé Sauveur Fernandez, consultant en marketing vert et communication responsable, lors d’une table ronde sur la consommation, organisée par l’Interprofession bio des Pays-de-la-Loire.
Le “convaincu”, précurseur, militant, mais minoritaire, serait prêt à dépenser plus s’il le juge équitable, dans les réseaux de vente spécialisés ou en Amap. “L’intermédiaire”, qui représenterait 40 % des acheteurs, pousse les portes des enseignes bio, estime normal de payer un peu plus cher un produit bio, mais pas trop, si les produits sont bons pour la planète. “L’opportuniste” serait majoritaire : il découvre la bio en grandes surfaces, et ses habitudes d’achat sont susceptibles d’évoluer en fonction de sa sensibilisation pour une façon de se nourrir différente. Serait-ce lui le moteur de développement économique actuel des produits bio ? En tout cas, il dope les ventes en grande distribution. D’ un autre côté, l’engouement pour les Amap ou les systèmes d’abonnements aux paniers, ainsi que pour la vente directe, modifie aussi considérablement les habitudes d’achat des Français.