“L’idéal serait d’atteindre 50 % de bio et 10 % de bois sur les champs captants”, estime Marc Benoît, chercheur à l’Inra de Mirecourt. (crédit PAT Gave de Pau)
Interbio Nouvelle-Aquitaine, la chambre d’agriculture des Pyrénées-Atlantique, le Civam bio Béarn et la coopérative Agribio Union répondent à l’appel de l’agence de l’eau Adour Garonne et de six collectivités (regroupant 50 communes autour de Pau) : monter un projet commun de développement de la bio sur le territoire du PAT (plan d’action territorial) de la nappe alluviale du Gave de Pau.
Après une rédaction commune en 2016, le projet Valley bio du Gave est mis en œuvre par les partenaires dès 2017. Sur ce territoire, les nappes sont peu profondes et les sols très ¡ltrants en surface. D’où une grande vulnérabilité aux activités anthropiques, explique Bérangère Aviron-Violet, responsable du PAT. S’ajoute à cela une forte proportion à la monoculture de maïs sur cette zone.” Les analyses au niveau des points de captage depuis 2014 confirment bien qu’il y a des problèmes de pollution diffuse par les nitrates et les produits phytosanitaires. Or aujourd’hui la bio ne représente que 2,6 % de la surface de ce territoire. “Selon Marc Benoît, chercheur à l’Inra de Mirecourt, l’idéal serait de tendre, sur les champs captants, vers 50 % de bio et 10 % de bois.”
Frédérique Rose