Fertilisation organique en viticulture

Le 09/08/2016 à 7:30 par La rédaction


Les essais en Pays de la Loire montrent que la teneur en azote des engrais verts dépend plus de la quantité de biomasse produite que du pourcentage en légumineuses du mélange. (crédit photo : chambre agri 66)
Les essais en Pays de la Loire montrent que la teneur en azote des engrais verts dépend plus de la quantité de biomasse produite que du pourcentage en légumineuses du mélange. (crédit photo : chambre agri 66)

Les chambres d’agriculture des Pyrénées-Orientales et des Pays de la Loire mènent des expérimentations visant à évaluer l’influence de la fertilisation organique sur le rendement et l’azote assimilable dans les moûts.

“Dans les Pyrénées- Orientales, ce qui peut rendre difficile la conversion en bio, ce sont les faibles vigueurs de la vigne, la baisse du rendement, les carences azotées des moûts”, indique Anne Sandré, conseillère à la chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales, qui a suivi les expérimentations. Elle rappelle d’abord que rien ne sert d’apporter de l’azote organique si le sol ne fonctionne pas bien. “Il est nécessaire d’avoir une biomasse active, un bon état humique du sol, une humidité et une température favorable aux décompositions, un milieu aéré et une bonne structure du sol. S’il y a asphyxie, l’apport d’azote est inefficace. Et surtout ne pas oublier le pH !”…
 Lire l’intégralité de cet article dans Biofil 106 (juillet-août 2016).