
Diabolisée par les uns, jugée indispensable par les autres, la pratique du labour continue de susciter de vifs débats. Sur le pôle Grandes cultures de Tech&Bio 2015, les démonstrations de travail du sol, avec ou sans utilisation de charrue, ont attiré un public de céréaliers curieux et pragmatiques.
« Pour éclairer les praticiens, les organisateurs du salon ont choisi de programmer deux ateliers de travail du sol, avec ou sans charrue (respectivement labour agro-écologique et strip-till. Animant le premier, Yvan Gautronneau, ancien chercheur a l’Isara de Lyon, aujourd’hui retraite, plaide pour une approche pragmatique : “Même si le labour a des inconvénients, notamment en ce qui concerne la population de vers de terre, il me paraît indispensable en bio pour gérer le salissement”. Pour affirmer cela, Yvan Gautronneau s’appuie notamment sur des essais de longue durée dans la région Rhône-Alpes, qui ont permis de comparer labour et travail simplifie... »
Lire la suite dans Biofil n°103 (janvier-février 2016)