Le local ne suffit pas
Pour la Fnab, l’introduction de produits « locaux » ou « made in France » en restauration collective publique est une première étape pour la relocalisation de l’économie agroalimentaire mais elle ne suffit pas à répondre aux enjeux de la transition agro-écologique de notre agriculture. En effet, quel intérêt d’acheter un aliment local s’il est produit avec de l’engrais chimique importé d’Ukraine et/ou des produits animaux nourris avec du soja OGM sud américain ?
L’Etat doit respecter ses propres engagements
Du Grenelle de l’environnement au Programme Ambition bio 2017 en passant par les engagements du Président de la République, l’objectif de 20% de bio en restauration collective publique d’Etat a toujours été réaffirmé. La Fnab espére que la parution de ce guide ministériel lance cette dynamique du local et bio au sein des restaurants administratifs, inter administratifs, des hôpitaux et des universités. Cet objectif de politique publique appelle des moyens importants d’accompagnement et d’animation. La Fnab animera un séminaire national avec les ministères de l’agriculture, de l’environnement et les services d’achat de l’Etat le 12 janvier prochain à Paris.
Organisés pour répondre à cette demande
Les producteurs bio ont créé des plates formes d’approvisionnement qui couvrent aujourd’hui 70% de la surface métropolitaine. Elles sont clairement en attente des commandes régulières de la part des gestionnaires de la restauration publique. Les structures locales du réseau Fnab sont en mesure d’accompagner les gestionnaires de ces restaurants, par ailleurs il existe un réseau d’accompagnement de formation des cuisiniers peu ou pas sollicité par les services de l’Etat. Le ministre a donné rendez-vous dans six mois pour évaluer le dispositif.
Tous les renseignements sur repasbio.org